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  • helenesavine

L’exploration des archétypes, un voyage qui éveille à la puissance de notre énergie cyclique.


Ressentez-vous quelque chose vibrer à l’intérieur de vous-même lorsque je vous dis… Femme sauvage, femme sage, mystique, guérisseuse, amoureuse, muse, mère, prêtresse, guerrière ? Lorsque Carl Jung décrit la femme comme « Une et Multiple » à la fois, est-ce qu’une partie de vous sourit et hoche la tête ?


Cette pluralité féminine est la porte d’entrée vers bien des mystères…


Les mystères d’une femme habitée par la fougue, l’aventure et la passion un jour, et puis de vouloir ralentir, rester au calme à la maison, un autre. Une femme qui se sent pleine de vie un jour et puis épuisée le lendemain. Et tout ça est tout à fait normal. Tout comme la tempête peut surgir à la fin d’une belle journée ensoleillée. Tout comme le vent peut dissiper les nuages.


Ce changement permanent est le propre de l’énergie féminine, le propre de l’énergie

créatrice de vie. Cette énergie traverse notre utérus chaque mois, le préparant à la potentialité de donner la vie. Elle fait danser la Lune sur la voûte céleste lorsque la nuit tombe. Elle fait tourner les saisons pour que la terre abonde.


C’est pourquoi incarner son féminin pluriel est quelque chose de parfaitement juste et sacré. C’est l’acte engagé, presque militant, d’une femme qui renoue avec sa véritable nature. D’une femme qui se « re-membre » de toutes ces parties d’elle-même qui composent son époustouflante beauté intérieure.


Une femme qui veut donner vie à ses potentialités. Qui aspire à une prise de conscience plus élevée. Qui est plus « éveillée ».


Une femme qui veut se délivrer de ses complexes, profiter des plaisirs de la vie, qui pratique les arts ou diverses activités culturelles et sociales, qui exerce une profession qui fait sens.


Connectée à son « centre », à sa nature cyclique, son mythe personnel découvert, elle va - voyageuse immobile - au devant de la vraie vie, femme rayonnante, femme "ultime", femme connectée à ses besoins et ses désirs les plus profonds.


Les archétypes féminins, multiples facettes de la féminité.


Les archétypes féminins sont des figures universelles permettant aux femmes de s’identifier et d’activer des facettes de leur personnalité pour réveiller des aspects fondamentaux de leur vie.


Ce sont des icônes féminines qui encapsulent une énergie puissante capable de nous remembrer, de réunifier des parties de notre personnalité oubliées ou désintégrées, d’associer les fragments de notre âme.


Ces icônes contiennent une magie qui fait vibrer les dons et les talents innées du féminin souvent oubliés, cachés ou restés secrets.


Réactiver ces archétypes qui sommeillent en nous, c’est faire un voyage au coeur de son féminin sacré. C’est bousculer nos profondeurs pour réveiller la déesse mystérieuse et mystique qui hiberne en toute femme.


Et les archétypes propres au cycle féminin ?


Dans les philosophies ancestrales, il peut y avoir de nombreux archétypes féminins.


Concernant le cycle féminin, quatre sont retenus notamment par Miranda Gray et d’autres femmes auteures comme Lara Owen et d’autres…


La Femme sauvage ou l’Enchanteresse, archétype de la phase prémenstruelle ;

La Femme sage ou la Sorcière, archétype de la phase menstruelle ;

La Jeune Fille ou la Vierge, archétype de la phase préovulatoire ;

La Mère, ou la Déesse, archétype de la phase ovulatoire.


Ces archétypes proviennent de temps anciens où les femmes possédaient une grande connaissance de leur nature profonde.



Beaucoup de sociétés patriarcales comme la nôtre ont délibérément forcé les femmes à se soumettre pour pouvoir ainsi contrôler leurs énergies : l’énergie féminine, lorsqu’elle est libérée, est puissante, et c’est la variabilité de notre nature, de nos énergies, de nos capacités, la possibilité de se régénérer chaque mois, qui fait notre force – et qui représente également la plus grande menace pour ceux qui souhaitent préserver la hiérarchie, la rigidité et le contrôle.


Après des siècles de destruction de sagesse ancestrale, notre mode de vie tourne désormais autour des archétypes de la Jeune Fille (énergie, intellect, objectifs, succès, réussite individuelle,…) et de la Mère (création, maternité, altruisme féminin et maternel,…), largement acceptés dans les sociétés patriarcales ; beaucoup moins autour de l’Enchanteresse et la Sorcière, majoritairement représentées de façon négative.


Nous vivons dans un monde dominé par la Jeune Fille et la Mère parce que la société n’encourage et ne met en avant que ces archétypes. A tel point que les femmes tentent de supprimer les autres archétypes qu’elles portent en elles pour être en accord avec ce que leur demande la société.


L’obscurité menstruelle, une fin pour un commencement.


La période menstruelle est un temps de guérison, spirituel, dédié à l’âme et à la gestation du cycle suivant. Une période d’obscurité qui procure un espace protégé dont nous avons besoin pour nous restaurer, afin de laisser entrer de nouvelles choses dans notre vie. Ce n’est pas une fin mais un commencement.

Se reconnecter à TOUTES les phases de notre cycle, c’est s’offrir un voyage vers nous-mêmes.


Si nous apprenons que les choses ne sont pas linéaires mais cycliques et que le chemin menant а l’obscurité n’est pas une fin mais le début d’un nouvel itinéraire vers la lumière, alors cela devient un voyage vers la régénération, l’espoir et les nouveaux commencements.


La compréhension des archétypes apporte une conscience positive de la vie aux femmes de tous âges. Les archétypes féminins sont en nous, que nous ayons ou non un cycle ou un utérus.


Nous sommes toutes profondément habitées par notre nature cyclique.


Et ce sujet sera développé très prochainement… !


A très vite dans la communauté Ritu’Elles…


Hélène, femme cyclique… et vous ?





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