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Les cycles de la vie et l'impermanence des choses.

  • helenesavine
  • 12 oct. 2022
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 13 oct. 2022

Texte méditatif - semaine du 10 octobre 2022.


Il y a les cycles de succès au cours desquels tout semble nous sourire et bien aller, et les

cycles de l'échec quand tout ce que nous avons entrepris s'étiole et se désintègre, lorsque nous devons tout laisser aller afin de faire place à la nouveauté ou à la transformation.


Naturellement, nous nous accrochons aux circonstances extérieures. Nous ne lâchons pas prise et résistons, nous refusons de suivre le courant de la vie, et automatiquement nous en souffrons.

L'involution est nécessaire pour qu'une nouvelle croissance puisse se produire. L'une ne peut exister sans l’autre. Observons le cycle des saisons et cette Nature qui, en ce moment, après cet été radieux et ensoleillé, trace son involution jusqu'en hiver avec les chutes des fruits et des feuilles et ce repli progressif sur elle-même afin de préparer un nouveau printemps !


L'involution est absolument essentielle à la réalisation personnelle et spirituelle. C’est souvent suite à un grand échec, une grande perte, une profonde souffrance ou encore une perte de sens que la dimension spirituelle nous interpelle, que les questions existentielles apparaissent.


Toute situation a une fin. Aucune forme n'est permanente. Que ce soient les phases d’abondance et de succès ou les moments de difficultés, d’enlisement et de chaos.


Dans un état de conscience réalisée, nous pouvons être actif et prendre plaisir à créer de nouvelles formes et circonstances, sans nous identifier à celles-ci.


Telle est la nuance. Nous n'avons pas besoin des circonstances extérieures pour trouver le sens de notre moi. Elles ne constituent pas notre vie, seulement nos conditions de vie.


Un cycle peut durer de quelques jours, quelques semaines à plusieurs années. Et dans les cycles longs, des cycles plus courts s'intercalent.


De nombreuses maladies, de nombreux maux proviennent de la résistance aux cycles où l'énergie est basse, cycles pourtant essentiels à la régénération.


La compulsion à passer à l’action sans cesse et la tendance à vouloir tirer le sens de notre valeur personnelle et de notre identité de facteurs externes constitue une illusion inévitable.

C'est précisément cette identification qui rend l'acceptation des cycles bas difficile. Sans parler de les laisser être.


Par conséquent, et comme mesure d'autoprotection, le corps qui a son intelligence propre, prendra les choses en main et créera une maladie, pour nous obliger à nous arrêter, afin que la régénération nécessaire à l'organisme puisse s'opérer.


Rien ne dure dans la matière. Soit les choses se terminent, soit elles changent. La situation qui était positive hier peut soudainement disparaître ou graduellement devenir négative. La même situation qui nous comblait alors de bonheur, peut nous rendre malheureux aujourd’hui ou ne plus nous convenir.


Le bonheur et le malheur ne font qu'un. Seule l’illusion du temps les sépare. Nous avons tous tendance à refuser le malheur. Or c'est celui-ci qui nous poussent à réfléchir, à faire une pause et à évoluer.


Et lorsque nous sommes intérieurement libéré de notre dépendance aux conditions extérieures de votre vie, celles-ci tendent à s'améliorer grandement. Les choses, les gens ou les circonstances dont nous pensions avoir besoin pour être heureux nous arrivent sans que nous jouions des coudes ou ayez à fournir d'efforts. Notre vie s'aligne avec notre moi authentique.


Et aussi longtemps que ces circonstances favorables sont là, nous serons libre de les goûter et de les apprécier. Tout cela prendra fin bien sûr, les cycles viendront et iront, mais la peur de perdre ne sera plus là puisque la dépendance aura disparu.


Et la vie se met alors à couler facilement.


N’est ce pas là ce que tout être recherche… trouver un profond noyau de paix intérieure en soi. Une source profonde de sérénité en toute circonstance.


Pour tenter l’expérience de la sérénité, tenter de toucher du bout des doigts ce profond noyau de paix intérieure…


Revenez à votre respiration…


Inspirez… et à l’expire, prononcez mentalement la phrase « je laisse partir ce qui ne me convient plus aujourd’hui» ;


à l’inspire « j’inspire la confiance en la vie, en ce qu’elle m’apporte et en moi » ;


à l’expire « je me détache de toute chose extérieure à mon existence profonde » ;


à l’inspire « j’accueille les cycles et les périodes de transformation » ;


à l’expire, « je lâche prise sur ce que je ne contrôle pas » ;


à l’inspire, « je trouve en moi toutes les ressources nécessaires ainsi qu’un profond noyau de paix intérieure ».


 
 
 

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